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Pour moi, il bien clair que l'objectif premier d'une fessée administrée entre adultes consentants, n'est pas de faire souffrir celui/celle qui la reçoit, mais bien de lui apporter du plaisir, conformément à ses attentes. Certes, la douleur est tout de même présente, sans quoi, on ne parle plus de fessée mais de caresse, mais elle doit rester adaptée aux désirs de celui/celle qui reçoit.

L'usage des instruments suppose donc une certaine modération de la part du fesseur, mais comporte trois avantages essentiels :
- N'étant pas bûcheron (je n'ai rien contre les bûcherons!), je n'ai pas 3cm de peau morte sur chaque doigt. En conséquence, après quelques minutes de fessée, j'ai très mal aux phalanges, alors que ma "victime" sent à peine que son postérieur commence à chauffer. Les instruments permettent donc de rétablir un certain équilibre et surtout d'être capable de satisfaire les désirs de ma partenaire en terme de durée et d'intensité.
- Les instruments alimentent les fantasmes (pour ma part, le martinet est l'instrument qui m'excite le plus) et repoussent la routine due à l'usage d'un seul et unique instrument (que ce soit la main ou autre chose).
- Cela permet de varier les plaisirs : ceinture et martinet (par exemple) ne procurent pas du tout les mêmes sensations à celui/celle qui les reçoit.

Ainsi, pour résumer, j'ai une forte préférence pour les fessées avec instruments (quel que soit mon rôle!), car elles durent plus longtemps, elles offrent une plus grande diversité de sensations et permettent d'échapper à la routine. Néanmoins, l'usage de la main possède un côté très agréable pour les deux protagonistes et il convient donc de s'en servir régulièrement, mais avec modération (c'est fragile!).

Actuellement, la fessée est mon seul fantasme "hors-norme ou politiquement pas correcte" et elle me satisfait entièrement à elle seule. Je suis assez loin du bondage, des menottes, des bougies et autres formes de SM pratiquées pour elles-mêmes. La souffrance, l'humiliation, l'asservissement,... ne sont pas non plus mes objectifs premiers. Néanmoins, étant à l'affût de toutes sortes de situations qui pourraient déboucher sur une bonne fessée cul nu, toutes ces notions-là peuvent être de bons "instruments"  et de bonnes motivations pour y parvenir.

Pour nuancer : à l'extrême, la  fessée à elle seule me suffit. La seule présence d'une partenaire consentante est un motif suffisant à mes yeux.
Mais au bout de quelques (dizaines de) minutes de fessée, l'essoufflement guette même le plus motivé des fesseurs. Dans ces conditions, la partenaire doit être à la hauteur pour provoquer mon instinct de fesseur, afin que je continue à distribuer les claques qu'elle attend.

Autrement, l'alternative pour être sûr d'éviter une fâcheuse pénurie de fessées, est de faire appel à un petit scénario. Et bien sûr ce scénario aura tôt fait de nous projeter dans une situation de domination/soumission, qui dans ce cadre-là sera des plus délicieuses. Le bondage, pour sentir que ma "victime" est à la mercie des claques que je lui donne sur les fesses, sans résistance possible, deviendra alors lui-aussi des plus excitants.

Mais avant même d'entrer dans toutes ces considérations, je dirais que le plus important à mes yeux est que la fessée doit être un moment agréable, magique, fantastique et inoubliable pour les protagonistes. Elle doit convenir aux attentes de chacun et je me vois mal commencer à fesser une demoiselle (ou une dame), si elle ne m'a pas parlé au préalable de ses aspirations (qu'elles qu'elles soient).

Concernant le sexe, je rattacherais cela plutôt à l'après fessée (comme l'étalage éventuel de la crème sur les fesses toutes rouges, etc...). Pour moi, il ne s'agît absolument pas d'un but en soi, mais plutôt d'une conclusion éventuelle : après tout, s'il y a une attirance réciproque, pourquoi pas...